LES DEUX LUNES
LES DEUX LUNES
"Il y a bien longtemps, la Terre était plongée dans la pénombre.
Seuls les rayonnements feutrés propagés par deux Lunes éclairaient un tant soit peu le monde."
Écrit par Beatrice Sartori
Illustré par Michel Jegerlehner
Dépôt légal 4e trimestre 2023
Format 16,5 x 23,5 cm
120 pages intérieures
Illustrations couleurs
Reliure dos broché cousu
Pelliculage soft touch & vernis sélectif en relief
ISBN 978-2-9701732-0-5
Un roman qui ouvre les portes de l'imaginaire, pour les lecteurs–rêveurs de 7 à 107 ans.
Pour toute question ou commande, contactez-moi directement : hello(at)colle-bea.com
En ces temps reculés, la Terre était plongée dans la pénombre. L’unique source de lumière qui illuminait le monde émanait de deux lunes qui gravitaient autour de la planète.
Or, deux amies allaient bouleverser ce cycle originel.
Pour accomplir le serment qu’elles s’étaient secrètement voué, elles s’aventurèrent aux confins de mystérieuses contrées...
Escortées par des créatures aux pouvoirs surnaturels, les deux héroïnes atteignirent finalement le territoire du géant de feu qui détenait le secret de la lumière.
Transparente, uniquement constituée de liquide, la géante semblait irréelle.
Ses longs cheveux limpides tombaient sur ses épaules et, à chacun de ses mouvements, une infinité de gouttelettes étincelantes étaient projetées dans les airs.
- Je me nomme Eau-Vive et je suis la source ! déclara-t-elle de sa voix cristalline, je suis l’eau, l’eau de source, qui court, qui accélère et qui afflue ! Je suis, par nature, impétueuse et fougueuse.
Une femme planait au-dessus des flots.
Elle était vêtue d’une longue cape fluide et sombre qui claquait au gré du vent.
Elle riait et parlait : semblant converser avec les ondes de l’océan.
Elle retira sa capuche et dévoila son visage.
- Je m’appelle Océane, je suis la dompteuse ! se présenta la belle femme, j’attendais votre venue, mes chers enfants.
Furio émergeait, grandiose et terrifiant.
L’archer serrait un arc gigantesque dans la main et portait un carquois, qui contenait une flèche unique, noué autour de la taille.
Ruisselant de lave, le géant se mit en marche.
Chacun de ses pas faisait trembler la terre et laissait la trace indélébile d’une empreinte calcinée sur le sol.
Un tout petit homme perché sur de très hautes échasses survint.
- Je suis le grand Uranus, le plus grand mage que la Terre n’ait jamais connu !
C’était un drôle de personnage ; il était accompagné d’une colonie de perroquets aux couleurs éclatantes et une énorme cloche, retenue par un ruban de velours, pendait à son cou.